Assurance-vie : origine, principes et fonctionnement

assurance-vie

L’histoire de l’assurance-vie remonte aux XIVè siècle, et elle était basée sur des écrits. En ce temps-là, ce genre de placement a été utilisé pour garantir la vie des marins, et dans le cas où ces derniers décèdent, on reversait une somme aux ayants droit survivants. Au fur et à mesure que le temps passait, l’assurance-vie servait d’outil de transmission patrimonial en France. Elle permet à tous les souscripteurs de réaliser une épargne pour transmettre ensuite cette dernière aux bénéficiaires en cas de la disparition (décès) de l’assuré. En conséquence, l’assurance-vie était devenue le placement financier le plus préféré des Français.

Comprendre les principes de l’assurance-vie

Un nombre incalculable de particuliers français ont décidé de souscrire une assurance-vie, en raison des maints avantages qu’ils ont pu bénéficier de ce type de placement. En effet, celui-ci leur a surtout permis de profiter d’une fiscalité allégée par rapport aux Plan d’Épargne en Actions et aux autres opérations boursières. Pour un retrait d’argent entre 0 et 4 ans après ouverture de contrat d’assurance-vie, par exemple, les plus-values réalisées sont soumises à l’imposition sur le revenu de 35 %. Puis, en retirant de l’argent 5 ans ou 8 ans après la souscription, les plus-values sont défiscalisées de 15 %.

Durant la durée d’un contrat d’assurance-vie, le souscripteur peut parfaitement récupérer le montant de son capital si aucun incident imprévu ne lui arrive. Toutefois, si l’assuré décède, mais que son assurance-vie est toujours en cours, ce sont les bénéficiaires préalablement désignés qui vont recevoir le montant de son épargne avec une prime en plus.

Le fonctionnement exact de l’assurance-vie

Dès l’ouverture de leur assurance-vie, les assurés peuvent opter pour deux choix possibles pour épargner efficacement. D’abord, il y a les contrats en euros appelés également « contrat monosupport ». Il s’agit d’un support sécurisé et suivi d’une garantie en capital. Les intérêts sont versés sur le contrat tous les ans (à chaque 31 décembre) et le rendement du fonds en euros est caractérisé par un taux technique et une participation aux bénéfices. Ensuite viennent les contrats multisupports en unité de compte. Ceux-ci se composent de différents fonds (support euros et unités de compte), mais ils n’offrent aucune garantie sur le capital. Pour cette deuxième option, il faut également savoir qu’au fur et à mesure que la part des unités de compte augmente, le contrat d’assurance-vie s’expose à un risque grave.

Les modes de gestion proposés par les assureurs

Pour aider les investisseurs à faire le bon choix, différents modes de gestion d’assurance-vie ont été adoptés par les assureurs en France. La gestion libre est la première d’entre elles, et elle permet aux assurés de gérer librement leur contrat ainsi que les fonds sur lesquels ils veulent réaliser leur investissement. Le deuxième mode de gestion est appelé gestion profilée. Dans ce cas-ci, ce sont les experts financiers qui s’occupent des fonds répondant au mieux au profil d’investisseur des assurés. Enfin, le troisième mode de gestion concerne la gestion sous mandat ou déléguée. Ce cas est légèrement délicat, car le souscripteur est tenu de déléguer de façon intégrale la gestion de son contrat d’assurance-vie à un professionnel en ce domaine. Il signera ensuite un contrat bi-partite avec ce spécialiste, et cela sera suivi de plusieurs conditions et objectifs.